Sur cette page se trouvent les résumés des interventions, ainsi que les enregistrements des Assises qui font office d’actes, et qui seront ajoutés pendant le mois de mars.
Journée du 7 mars 2018
Ouverture des Assises
Nouria Hernandez, rectrice de l’Université de Lausanne
Guillaume Vanhulst, recteur de la Haute Ecole pédagogique – Vaud
José Ticon, professeur de didactique du français, HEP – Vaud
Antonio Rodriguez, professeur de littérature française, Université de Lausanne
Antonio Rodriguez, Université de Lausanne
Vers « l’Uni-cité » de la poésie ?
Et si le modèle de l’expertise (du haut vers le bas) était lui aussi remis en question par les changements actuels ? Suffit-il de dire que la poésie est importante (sans qu’il soit nécessaire de la lire) pour que le public l’apprécie ? Suffit-il de laisser une série de spécialistes en parler ? Cette réflexion sur les transformations récentes de la notion de « médiation » permettra de saisir comment les universités, les institutions culturelles, les écoles, tous les acteurs de la poésie et même les Etats, autrefois considérés comme de simples « intermédiaires » entre l’auteur et le lecteur, se trouvent aujourd’hui au premier rang pour créer des leviers d’attention, guider la redistribution de la reconnaissance, et pour chercher des innovations dans les relations à la poésie.
Ralph Mueller, Université de Fribourg
Pourquoi internationaliser les études de la poésie ?
Un grand nombre des projets de traduction montre que les poètes – tout en restant dans leur langue – opèrent souvent sur un plan international. En revanche, la recherche sur la poésie lyrique reste fragmentée en unités linguistiques et disciplinaires. La fondation du réseau international des études de la poésie lyrique (‘international network for the study of lyrique’) en 2015 à Fribourg était certainement un premier pas vers une internationalisation de la recherche sur la poésie lyrique. Cependant, si on comprend par « internationalisation » le réalignement des discours scientifiques vers une version globale de l’anglais, une telle internationalisation nous apparaît peu prometteuse. Par contre, il nous faut un échange autour des notions différentes que nous utilisons en parlant de la poésie lyrique afin de stimuler un échange international des idées.
Gustavo Guerrero, Paris-Cergy
La poésie latino-américaine et la médiation éditoriale française : aventures et mésaventures d’une réception
La notion de médiation éditoriale permet de souligner le rôle de certains médiateurs, notamment français, dans le processus d’internationalisation de l’oeuvre de deux grands poètes latino-américains du XXe siècle : Jorge Luis Borges et Pablo Neruda.
Zoraida Carrandell, Paris X
La poésie espagnole actuelle en quête d’une nouvelle agora
La poésie espagnole est largement relayée par les institutions depuis la Transition démocratique. L’état des autonomies de 1982 a transféré aux régions le financement de la culture. Comme l’attestent les nombreuses anthologies et la présence de la poésie sur les réseaux, les poètes n’ont jamais été aussi nombreux à se faire connaître, ni leurs œuvres aussi accessibles sur le plan matériel. La poésie est encouragée, voire financée surtout à l’échelle régionale et locale, et ce quelle que soit la langue : espagnol, catalan, galicien ou basque. Les prix, les grandes maisons d’édition, les festivals et les Fondations consacrent des auteurs et des tendances, tandis que des salles de spectacle contribuent à promouvoir les performances poétiques. La poésie est-elle pour autant entendue dans l’Espagne démocratique ? En marge des créations institutionnelles, les ateliers participatifs et les éditions confidentielles s’adressent à un lecteur spécifique : l’âge, le genre, la provenance géographique influent sur la transmission de la poésie.
Table ronde animée par Mathieu Depeursinge, Université de Lausanne
La poésie en Suisse romande : du national au transnational
La littérature en Suisse romande s’est beaucoup construite depuis les années 1960 sur une histoire de la littérature importée des grandes nations littéraires, comme la France, ou des empires. Mais ce modèle fonctionne-t-il pour la Suisse romande ? Pourquoi a-t-il conduit à valoriser des poètes vaudois et masculins ? En quoi a-t-il placé la Suisse comme une périphérie de Paris, capitale littéraire ? Faut-il alors passer par un autre modèle « transnational » et « mondial » pour mieux comprendre la richesse des pratiques d’une région ?
Avec Sylviane Dupuis (UNIGE), Muriel Pic (UNIBE), Anne-Frédérique Schlaepfer (UNIGE), Mathilde Vischer (UNIGE)
Marco Grimaldi, Université de Rome
La variété lyrique
Dans les dictionnaires de langues modernes, on trouve deux définitions principales de « lyrique ». Une définition « ancienne » (poésie chantée avec l’accompagnement de la lyre) et une définition « moderne » (œuvre poétique dans laquelle s’expriment les sentiments personnels de l’auteur). En revanche, il existe aussi une idée « médiévale » de lyrique qu’on retrouve durant tout le Moyen Âge à partir d’Isidore de Séville, et qui représente probablement le véritable lien entre la définition ancienne et celle moderne : la lyrique en tant que poésie caractérisée par la variété des formes et du style.
Journée du 8 mars 2018
Guido Mazzoni, Université de Sienne
Poésie et société dans le contexte italien
La poésie moderne est le genre littéraire le plus subjectif : d’habitude elle est construite autour de la première personne ; d’habitude elle utilise un style très éloigné du degré zéro de la prose ordinaire. Quelle est la signification sociale d’une pratique si égocentrique ? Quelle est sa vérité collective ?
Table ronde
Une ère de festivals, marchés, médiations de la poésie
Plusieurs critiques parlent d’un tournant « festivalier » de la littérature ? Comment créer l’événement en littérature aujourd’hui ? La publication d’un livre suffit-elle ? Pourquoi les salons, marchés et autres festivals sont devenus majeurs pour fédérer les acteurs du réseau littéraire et conquérir un public ?
Avec Isabelle Flaconnier (Salon du livre, Genève / Déléguée à la politique du livre de la Ville de Lausanne), Yves Boudier (Marché de la poésie, Paris), Matteo Capponi (IASA, grec, UNIL, Compagnie STAO), Laurence Iseli (Cheffe de projet de festivals de poésie en Suisse)
Table ronde animée par Isabelle Falconnier (Salon du livre / Déléguée à la politique du livre de la Ville de Lausanne)
Les innovations presse & poésie
Y a-t-il vraiment une crise de la poésie ou celle d’un modèle lié à la reconnaissance distribuée à partir du livre et de l’imprimé ? Cette situation touche-t-elle aussi bien la littérature que la presse, ainsi que tous les acteurs du livre ? Depuis une quinzaine d’années, les rubriques culturelles des journaux ou des radios diminuent chroniquement, laissant de plus en plus la place au « star system » avec des romanciers internationaux reconnus dans les capitales littéraires (New York, puis Londres, Paris) ? Comment la poésie peut-elle offrir des renouvellements des liens entre la presse et un territoire ? Quels sont les nouveaux formats disponibles ?
Avec Lisbeth Koutchoumoff (journaliste littéraire, Le Temps), David Collin (écrivain et journaliste culturel, RTS, Espace 2) et Thierry Raboud (journaliste culturel, La Liberté)
Jan Baetens, Université de Leuven
Pièges et limites de la lecture publique de poésie
On dit souvent que l’avenir de la poésie sera orale ou ne sera pas et le succès, à la fois spontané et institutionnel, des lectures publiques, puis l’essor de la poésie-performance, enfin la généralisation de la lecture « hors livre », en sont les preuves vivantes. Cependant, le passage de l’ancien (l’écrit) au nouveau (l’oral) ne va pas toujours sans dangers et c’est sur quelques-uns des périls, voire des échecs de la lecture publique qu’on voudrait se pencher ici, et ce d’un double point de vue : historique et institutionnel, car toutes les performances n’ont pas été des réussites ; théorique, enfin, car il se pourrait que la mise en scène de la poésie ne soit pas toujours compatible avec certaines des orientations profondes de l’écriture contemporaine.
Gaëlle Théval, Université de Rouen
Quelle(s) scène(s) pour la poésie performance ?
Nées en grande partie d’une volonté de sortir la poésie du livre, mais aussi des lieux de diffusion que sont les librairies ou les cercles fermés dans lesquels se déroulaient les lectures, la poésie performance continue aujourd’hui de se manifester dans des champs hétéroclites. Si elle ne nie pas nécessairement le medium livre, elle circule bien davantage au sein de galeries d’arts, fondations, musées, scènes de spectacles vivants, mais aussi scènes et labels musicaux, aujourd’hui relayés par d’autres formes de publications numériques, comme Youtube ou les réseaux sociaux, pour lesquels s’inventent des formes spécifiques. Après une brève mise en perspective historique rappelant l’origine de ces formes, nous nous intéresserons aux modes de publication hors livre et de circulation de la poésie performée, nous arrêtant en particulier sur deux poètes, Anne-James Chaton et Charles Pennequin, qui ont pour point commun de solliciter des espaces institutionnels et réseaux de diffusion variables, brouillant de la sorte un peu plus leur relation au discours constituant qu’est le discours littéraire.
Lucie Taïeb, Université de Brest
Peut-on traduire et transmettre la poésie expérimentale ?
Lors de mon intervention, je m’interrogerai sur la manière dont la perspective d’une lecture à voix haute des textes traduits conditionne certains choix de traduction. En partant de la spécificité des auteurs évoqués et de leur propre rapport à la lecture/performance des textes poétiques, j’évoquerai, sur la base d’exemples de traduction, la recherche de « fluidité orale », qui guide ma pratique.
Journée du 9 mars 2018
Nathalie Brillant-Rannou, Université Rennes 2
L’activité créative du lecteur de poèmes
L’enseignement de la poésie peut-il échapper aux critiques d’un formalisme stérile d’une part, d’une gratuité émotionnelle sans enjeux de savoirs, d’autre part ? En cheminant aux côtés des didacticiens sensibles à la créativité du sujet lecteur, des spécialistes de la réception de la poésie développent, depuis plus de dix ans, des expérimentations prometteuses. Il ne s’agit pas seulement d’inventer des dispositifs, il revient surtout aux enseignants d’éveiller une conviction et des occasions d’expériences poétiques où le lecteur devient co-auteur du poème.
Panel 1 « Oralités » :
Antje Colde, HEP Vaud
|- υ υ | ou poooom pom pom … : comment dire la poésie antique ?
Qu’est-ce qui caractérise la poésie grecque ou latine ? l’oralité ? la scansion ? mais qu’est la scansion ? à quoi sert-elle ? et surtout, comment l’enseigner ? Voilà les questions qui seront abordées d’un point de vue théorique d’abord, puis d’un point de vue pratique à l’aide de quelques exemples concrets.
Marie André, Roxane Gagnon & Corinne Arter, HEP Vaud
Oralisation de poèmes en classes d’accueil : pour de véritables corps-à-corps avec la langue !
Les activités d’oralisation de poème donnent l’occasion d’agir le texte. Le jeune allophone souvent aux prises avec sa situation linguistique mais aussi avec son adolescence, la situation de migration, inter-culturelle et sociale, se trouve ainsi engagé dans une littératie qui l’incite à « quitter ses baskets » pour se glisser dans les mots étrangers. Endosser la parole poétique, c’est s’imprégner de la langue du pays d’accueil, se l’approprier et la faire raisonner avec sa propre voix. Dans cette communication, nous montrons en quoi l’oralisation de poème autorise de véritables corps-à-corps avec la langue et en quoi cette activité d’assimilation et de restitution des mots se révèle être une approche plus sereine des transformations que les nouveaux savoirs imposent.
Panel 2 « Dispositifs lecture-écriture » :
Claudia Bartholémy, HEP Vaud
Parle-moi d’amour
Les poèmes d’amour ont toujours fasciné, ému, séduit – mais comment transformer ce dialogue intime entre le texte et le lecteur en une séquence d’apprentissage pour un public adolescent ? Comment faire résonner les paroles d’autres époques afin de faire parler et écrire les apprenants d’aujourd’hui ? Tel est le défi didactique relevé lors de la conception d’une séquence basée sur 250 ans de poésie d’amour…en allemand.
Marlène Lebrun, HEP Bejune
Les tenants et aboutissants de dispositifs de partage de la lecture-écriture poétique.
Le propos se fonde sur la thèse sociologique et didactique de l’importance du partage des écrits. Le partage est consubstantiel à une didactique de la lecture-écriture poétique qui promeut une oralité qui favorise l’attention à la musique des mots et leurs connotations.
Si la poésie n’est pas affaire de solipsisme, elle peut être travaillée en classe avec des dispositifs didactiques comme le montage récitatif, le journal de poésie partagée, le carnet du poète et le geste anthologique que j’illustrerai avec des exemples de productions d’élèves. In fine, un poème d’Apollinaire sera le support à un travail sur les bribes de conversations collectées dans les transports publics. Tout un voyage poétique…
Vincent Capt, José Ticon & Chiara Bemporad, HEP Vaud
La grande absente !
Notre présentation mettra en évidence d’abord le statut particulier de l’objet « poésie » dans le Plan d’études romand. Il s’agira ensuite de placer nos constats en résonance avec les représentations des étudiants de la HEP-Vaud au secondaire sur l’enseignement de la poésie. A partir de ces deux axes de réflexion, nous esquisserons quelques pistes pour (re)motiver l’enseignement de la poésie en classe.
Judith Emery-Bruneau (Université du Québec en Outaouais)
La poésie enseignée au secondaire québécois
Dans les programmes du secondaire québécois, la poésie est prescrite à chacun des cinq degrés obligatoires. Mais quels sont les objets poétiques que les enseignants privilégient? Comment les enseignants les apprêtent-ils didactiquement? Et selon quelles logiques de progression la poésie est-elle enseignée d’un cycle/degré à l’autre? Après avoir interrogé plus d’une vingtaine d’enseignants, nous avons analysé leurs conceptions de la poésie pour comprendre les finalités didactiques qu’ils y associent, ainsi que les objets, corpus et tâches qu’ils privilégient lorsqu’ils mettent en place des séquences d’enseignement de la poésie. Ce travail nous a aussi conduits à analyser la progression au fil des cinq années d’enseignements de cet objet. Il s’avère que les enseignants partagent une vision traditionnelle et scolaire de la poésie, surtout à la fin de la scolarité obligatoire. Alors que la poésie n’a cessé d’évoluer au cours de l’histoire de la littérature, sa didactisation semble s’être peu adaptée aux transformations des genres poétiques.
Panel 3 « Poésie et création »
Violeta Mitrovic, HEP Vaud
La poésie numérique : quel potentiel didactique?
Oeuvres présentées accessibles sur http://nt2.uqam.ca/
Panel 4 « Slam ! » :
Camille Vorger, Université de Lausanne
« Babel Slam » : un atelier plurilingue et différencié
Notre communication portera sur un atelier intitulé « Babel slam », co-animé à l’UNIL avec Silvia Camelo, slameuse et conteuse plurilingue, « slamalgameuse » de langues. Nous analyserons les enjeux des alternances codiques dans ce contexte, et la façon dont elles sont induites par le dispositif, soit la manière dont les langues et les mots se tissent. Nous étudierons en outre les collaborations établies entre les participants du fait d’un dispositif favorisant l’émergence d’une dynamique collective tout en permettant à chacun de trouver sa place en tant que sujet écrivant. Le slam, lieu d’une écriture partagée, apparaît ainsi comme un terrain fécond pour une créativité multilingue.
Judith Emery-Bruneau, Université du Québec en Outaouais
Et que ça slame!?
Le slam est un genre oral prescrit dans les programmes d’enseignement du secondaire québécois depuis 2009, même si la pratique sociale n’existe que depuis 2006 au Québec. Depuis moins de 10 ans, les enseignants ont alors peu à peu fait entendre/visionner des performances slamées en classe; certains ont invité des slameurs; d’autres ont même fait participer leurs élèves au Grand slam du secondaire, une joute de slam interscolaire. Je m’intéresse au slam depuis qu’il est apparu au Québec. J’ai d’abord étudié cette pratique sociale directement dans le milieu du slam québécois afin de mieux comprendre ce rituel organisé, les caractéristiques textuelles et sémantiques des textes slamés, ainsi que les performances poétiques des slameurs. Puis, j’ai analysé la transposition didactique de ce genre en observant des pratiques d’enseignement du slam. J’ai également analysé les textes/slam et les performances slamées d’élèves du secondaire. Enfin, j’ai proposé une ingénierie didactique à des enseignants, soit une séquence didactique visant à former des sujets auditeurs, interprètes et performeurs. Mon intervention fera donc état des avantages et limites de la didactisation de cette pratique sociale.
Mathieu Depeuresinge, HEP Vaud
Comprends pas ! Lire les illisibles sans attendre.
Un mythe tenace nous a été planté en tête ; mythe cultivé par l’école. Il faut bien reconnaître qu’il a pour lui toutes les apparences de l’évidence. Ainsi, il irait de soi que seuls peuvent s’aventurer dans les textes les plus résistants ceux qui auront acquis, au terme d’un long apprentissage, une réelle expertise en lecture. Et si c’était tout le contraire ? Et si, face à l’illisible, nous nous trouvions tous, experts et profanes, enseignants et élèves, pour une fois, aussi radicalement démunis ? C’est le pari que nous avons fait en proposant, à des élèves en situation d’exclusion scolaire, des poèmes contemporains parmi les plus déroutants qui nous soient passés sous la main. A travers cette présentation, nous rendrons compte du cadre et des résultats de cette expérience.
Camaj Festa & Rosanna Margonis, HEP Vaud
Voi ch’ascoltate in rime sparse il suono…: lire la poésie en classe d’italien
Cherchant le juste équilibre entre tradition et modernité, l’enseignement-apprentissage de l’italien langue étrangère fait la part belle au texte littéraire, et par conséquent au texte poétique, en classe de langue. Mais comment choisir et proposer aux élèves des textes poétiques, dont ces lecteurs plus ou moins novices pourront s’approprier tant du point de vue langagier que culturel ? Notre intervention proposera une possible réponse à cette question.
Francine Fallenbacher-Clavien, HEP Valais
L’enseignement de L’Huître en classe gymnasiale : entre tradition et création.
L’activité enseignante, au centre de notre dernière recherche, a permis de suivre la construction des objets dans le travail d’enseignement et notamment ceux en lien avec la poésie. Elle a porté sur l’enseignement de métatextes d’auteur (dont l’entretien de Francis Ponge avec Philippe Sollers sur L’Huître) par dix enseignants de classes gymnasiales. Le « poème » L’Huître enseigné dans toutes les classes conjointement à l’entretien est majoritairement traité de manière « classique » et fait apparaitre entre autres le poids des évaluations. On y voit cependant des « innovations ».
Nous souhaitons traiter cet aspect « innovateur » sous l’angle plus global de l’enseignement de la littérature tel qu’il a été observé dans les séquences, mais aussi, disciplinaire, à savoir ce qui se crée (et se recrée) dans la discipline depuis une quinzaine d’années et, notamment, l’émergence de parcours de lecture plus subjectifs.